Dans cet essai clinique aléatoire du 12 mai 2014, les auteurs ont étudié l’efficacité du gingembre pour la prévention des nausées et vomissements induits par les antirétroviraux.

Méthodes
De juillet 2011 à fin juin 2013, 102 patients séropositifs fréquentant la clinique VIH de l’hôpital Imam Khomeini ont participé à l’étude.
Dans cet essai en double aveugle (plus d’information sur cette méthode ici), les participants ont reçu au hasard 500 mg de gingembre ou un placebo deux fois par jour, 30 minutes avant chaque dose de régime antirétroviral pendant 14 jours.
Les auteurs ont évalués la sévérité des nausées sur la base de l’échelle visuelle analogique :

Les scientifiques ont également enregistré le nombre d’épisodes de vomissements au cours de la période d’étude.
Résultats
Un total de 46 (90,2%) et 29 (56,4%) des patients des groupes placebo et gingembre ont présenté un certain degré de nausées. Ceci, au cours des 2 premières semaines de traitement antirétroviral (TAR), respectivement (p = 0,001).
La fréquence des nausées légères, modérées et sévères était significativement plus faible dans le groupe gingembre que dans le groupe placebo (p = 0,001).
En outre, 24 (47,1%) et 5 (9,8%) des patients des groupes placebo et gingembre ont rapporté au moins un épisode de vomissements pendant leur période de traitement ARV, respectivement (p = 0,01).
Conclusion
Le gingembre a été efficace pour améliorer la prévention des nausées et vomissements occasionnés par les antirétroviraux.